jeudi 18 juin 2015

Quand bébé ne veut pas dire merci !




Pourquoi est-ce que le premier mot de nos bébés c'est toujours "tateau" ou "miam miam" ?!!
Sans blague, on nous raconte dans les livres pour futurs jeunes parents et les magazines genre Famili (que j'adore, ne vous méprenez pas !), que le premier mot prononcé par notre adorable progéniture baveuse au sourire édenté, c'est "papa" ! Ben voyons ! Ce n'est pas "maman" non plus d'ailleurs !! Le premier mot de Valeria, vers 7 mois, c'était "wowo" (le chien) ! Et le deuxième "niam niam" (pas besoin de traduire, on ne fait pas plus explicite !)

Mais admettons-le : notre vraie préoccupation, ce n'est pas le moment où notre chérubin dira "papa" ou "maman", on doute rarement de l'attachement de son enfant. Ce qui stresse tout bon parent qui se respecte, c'est que sa descendance puisse passer pour un vilain petit malpoli !! Allez, soyez honnêtes, vous aussi vous avez essayé désespérément de lui faire dire "merci" pendant des mois !! C'est pas pour rien qu'on l'appelle le mot magique !  Mais la petite maline elle préfère dire "awa" (au-revoir). Et encore, c'est quand ça lui chante ! Contente-toi de ça Maman ! Pour ce qui est de "Bonjour" et "merci", tu peux toujours crever ! Ils savent très bien ce qu'on attend d'eux, et c'est tellement amusant de voir maman se ridiculiser pendant des mois devant les inconnu,s en essayant d'obtenir le Saint Graal !

Et si j'avais loupé une étape dans l'éducation ? Est-ce que je devrais insister et garder le "tateau" tant désiré dans ma main jusqu'à ce qu'elle capitule enfin et me daigne d'un "merci" ? Oui, mais ce serait contraire aux principes d'éducation respectueuse que nous avions fixés avec Papa... En même temps, je sais qu'elle en est capable, elle dit déjà une cinquantaine de mots et imite les cris des animaux ! Pas facile d'être parents, parce que quand ça ne se limite plus seulement à nourrir, changer et câliner, quand il faut commencer à éduquer, on ne sait jamais où est la limite, quels sont les standards. Normal, il n'y en a pas ! Parce que la fille de la voisine, elle disait "merci" à 13 mois, elle ! Et d'ailleurs la voisine ne se privait pas pour se la péter !! Oui mais Bon à 13 mois Valeria elle vidait les sacs de courses avec Maman et étendait le linge avec Papa (ou vidait le panier de linge aux pieds de Papa, mais le cœur y était !).

Alors Maman va sur les forum pour se rassurer, consulte les articles sur l'évolution  de l'enfant, scande à chaque occasion le mot magique au nez de Poupette, qui la regarde d'un air buté comme pour dire "ma pauv'maman, essaye encore un peu qu'on s'marre !"... 
Et puis finalement, Maman laisse tomber : les vacances sont arrivées, Bébé2 qui ne veut pas rester à sa place fait des siennes, et la quête du "merci" passe à la trappe...

Et la petite langue finit par se délier : les 50 mots deviennent 150, puis 200... en une quinzaine de jours, les changements sont impressionnants, des mini phrases avec sujet, verbe et parfois même complément, commencent à sortir de la bouche de ma petite bonne femme, qui se délecte de la réaction d'émerveillement qu'elle provoque ! 
Et un beau jour, le petit jeu du chat et de la souris ayant assez duré, le mot magique sort enfin, tout seul, sans qu'on ait rien demandé.... d'abord sous la forme d'un "ci", qui en quelques heures devient "aci", et certains jours de grâce, carrément "maciii" ! A-llé-lu-ia ! L'honneur est sauf ! Ma fille est bien élevée, et ça se voit enfin ! 
Maintenant c'est même à toutes les sauces : que la demoiselle demande un objet, le tende ou s'en empare d'elle-même, chaque acte est ponctué d'un retentissant "aciii" ! Et d'ailleurs deux jours plus tard sortait aussi le fameux "bonjouuur". Ben oui, maintenant qu'elle a vu l'effet que cela produisait sur son entourage, pourquoi s'en priver plus longtemps ?!

Au final, chères mamans, ne nous prenons pas la tête, car nos bouilles d'amour finissent tôt ou tard par nous contenter, généralement quand on n'attend plus rien ! Et comme on est parties pour 18 ans comme ça (ou plus !), on ne va pas commencer à se faire des cheveux blancs tout de suite !

Et puisqu'on parle de cheveux, très bientôt, un article pour partager des petits secrets sur comment en prendre soin au naturel, même quand on n'a presque pas de temps à y consacrer ! "Provare per credere" (qu'on pourrait traduire approximativement par : l'essayer c'est l'adopter) !


mardi 16 juin 2015

Maman découvre la Slow Cosmétique : des produits moins chers et de meilleure qualité pour toute la famille



Me revoilà après une petite semaine de repos, pour vous parler d'un autre sujet qui me passionne : La slow cosmétique. 





J'ai découvert cette tendance née dans les années 2010, au cours de mes recherches sur le liniment, il y a quelques semaines, et j'ai tout de suite adhéré au concept ! En effet, comme je l'ai déjà dit, toujours aimé ce qui est alternatif : recettes de grand-mère, médecine douce (phytothérapie, fleurs de Bach...), allaitement, portage en écharpe, méthodes d'éducation non-violente .... Et pour moi ce n'est pas une question de mode : j'y crois fermement (après avoir testé bien sûr), et je ne peux m'empêcher de partager mes expériences sur le sujet avec mes amis et ma famille !

Alors justement, la slow cosmétique what is it ?!
C'est un mouvement inspiré du slow food (né en Italie), et qui a pour but d'informer les consommateurs que nous sommes, afin de leur donner la possibilité de faire des choix responsables. En effet, on se doute tous un peu que les cosmétiques et autres produits lavants de grande consommation ne sont ni très écologiques, ni même particulièrement bons pour nous. Mais Julien Kaibeck, le père du mouvement, nous fait prendre conscience d'à quel point nous sommes menés par le bout du nez par l'industrie, et de la facilité qu'il y a pour nous à changer les choses. Il a sur le sujet créé un blog : lessentieldejulien.com, écrit un livre : "Adoptez la Slow Cosmétique", et dispense de nombreux conseils en ligne et dans des vidéos sur YouTube. Si avec tout ça vous n'avez pas au moins envie d'essayer quelques trucs, c'est que vous êtes définitivement perdus !

Pourquoi j'ai aimé ce concept et son livre ?
Tout d'abord parce que si quand j'étais adolescente je connaissais surtout la notion de "consommer", depuis que je suis devenue maman, ma préoccupation principale en la matière est devenue : "consommer mieux et moins cher". Pour la naissance de ma fille, dès le départ j'ai renoncé à l'idée de cette fameuse "odeur de bébé" qu'on essaie de nous vendre dans les produits de toilette, pour choisir ce qui concrètement était le mieux pour elle : le savon d’Alep et le liniment. Je dois dire que cette décision m'a un peu coûté quand je l'ai prise, car c'est quelque chose qui avait été ancré en moi par notre société de consommation. Mais une fois que ma fille est née, j'ai vite oublié toutes ces fausses idées, et après 18 mois, je peux dire que je suis "sevrée", car pour moi l'odeur de bébé c'est celle de mon enfant, et aucun produit ne me l'apportera ni ne me l'enlèvera jamais !
Ensuite, j'ai apprécié le fait que ce discours soit très raisonnable : d'abord, la cosmétique conventionnelle (ou industrielle) n'est pas diabolisée pour le plaisir de vous vendre du bio. En effet, on nous dit qu'elle est très polluante, preuve à l'appui, mais on ne nous dit pas qu'elle est nécessairement mauvaise pour la santé. Pas directement en tout cas : en effet, elle n'est ni bonne ni mauvaise. Elle est tout simplement cosmétique. Ce qui veut dire que toutes ces crèmes ne nous tuent pas, mais en revanche les vertus qu'on leur prêtes sont uniquement de la publicité. Aucune crème ne vous fera rajeunir, ni ne vous libérera de votre acné. Elle ne vous hydratent même pas directement. Elles on plus un rôle de masque, qui vous donnera plus ou moins l'aspect que vous attendez, mais sans jamais améliorer la qualité de votre peau ou de vos cheveux. Du coup, on vous explique que ce qu'on vous vend en échange, quel que soit la qualité que vous achetez (du bas de gamme au luxe), ne vaut pas le prix que vous avez payé. Au final les principaux composants seront toujours les mêmes : de l'eau et des dérivés du pétrole (pas dangereux parce que traités mais beurk quand même !).
Enfin, on ne vous incite pas à consommer plus. On commence déjà par vous expliquer comment réduire le nombre de cosmétiques utilisés pour ne garder que quelques ingrédients de base de qualité, qui ne vous coûteront pas plus cher. En fait vous avez le choix entre faire maison si vous en avez le courage, ou acheter des produits certifiés si vous trouvez que c'est trop compliqué et que le budget n'est pas un problème pour vous. Pour les plus frileux, on vous dit même que vous n'êtes pas obligés de tout changer. En fait c'est un choix personnel, que vous ferez en connaissance de cause, puisqu'on vous dit ce qu'il y a vraiment dans vos produits, ce dont vous avez réellement besoin (beaucoup moins que vous ne le croyez), ou se le procurer (souvent dans votre placard de cuisine) et comment le fabriquer.

En conclusion, j'étais déjà sans le savoir sur le chemin de la slow cosmétique. Mais c'était jusque là plutôt une question d'idéal. Aujourd'hui, grâce à ce livre, je sais que ça ne coûte pas plus cher, et comment m'y prendre pour atteindre ce but. Je ne vais pas changer nécessairement tous mes produits, car "Maman n'a que deux mains", mais tout ce qui sera réalisable en un temps raisonnable sera testé, et partagé sur ces pages


mardi 9 juin 2015

Le liniment de Maman : réalisation et bilan



Assez parlé du prix du liniment (article du 7/06/15), on passe aux travaux pratiques ! C'est pas le tout d'avoir de bonnes idées, de calculer, de commander les produits, il faut aussi tester la réalisation, pour s'assurer que le résultat final est à la hauteur de mes attentes. Et puis, même si j'adore partager mes bons plans et écrire ces articles, je fais cela avant tout pour les besoins de ma famille. Et ça tombe bien, j'arrive au bout de ma dernière bouteille de liniment du commerce. Au boulot !

Comme je débute dans la réalisation de mes cosmétiques maison (c'est la deuxième recette que j'exécute), je travaille encore avec le matériel que j'ai sous la main, soigneusement lavé, puis désinfecté à l'alcool. J'ai donc sorti ma balance électronique de cuisine, 1 casserole pour faire bouillir l'eau, 1 entonnoir, 2 récipients en verre pour peser et transvaser les préparations, et la bouteille en verre teinté qui servira provisoirement de contenant pour la préparation finie.
Le plus pénible c'est la préparation du matériel avant ! J'ai perdu un peu de temps avec la stérilisation de la bouteille à la casserole (grande casserole pour plonger la bouteille entière donc il faut attendre un moment avant l'ébullition, et grosse galère pour la sortir après !). 




Ensuite, tout est allé comme sur des roulettes : j'ai fait bouillir mes 500ml d'eau de source, puis refroidir, avant de les mélanger à 5gr d'hydroxyde de calcium dans ma bouteille (en agitant quelques secondes). Puis j'ai versé le contenu dans un des fameux récipients afin reverser ensuite mon eau de chaux dans la bouteille mais cette fois en la filtrant. Un peu tiré par les cheveux : la prochaine fois je prends une deuxième bouteille en verre avant ! J'ai laissé de côté le temps que toute l'eau passe à travers le filtre (environ 30mn). Le plus dur est fait. Il ne reste plus qu'à verser mon eau de chaux et 500ml d'huile d'olive dans mon blender, et à faire tourner une minute environ pour obtenir une belle émulsion, afin que le liniment ne se déphase pas (ou pas trop vite.. on verra).





Pour la petite histoire, mon cher mari, que nous appelons ici Papa, a dévissé le blender quelques secondes avant l'opération, et nous avons perdu une petite quantité d'eau de chaux. J'ai donc obtenu un liniment avec une proportion légèrement supérieure d'huile d'olive, et donc plus hydratant ! 




Mon liniment terminé, je l'ai reversé dans la bouteille (toujours la même !). Ensuite il ne restait plus qu'à le tester sur des petites fesses de bébé !!


Laboratoires Gilbert        VS       Maman


La texture est beaucoup plus fluide que celle du liniment que j'achète d'habitude, mais c'est un bon point car dès le premier essai, j'ai remarqué qu'il est beaucoup plus facile d'enlever les saletés ainsi ! La texture visqueuse de mon ancien produit glissait sur les fesses et il fallait s'y reprendre plusieurs fois pour enlever correctement les vilains cacas ! Là, c'est la bonne consistance et ça va beaucoup plus vite ! Il est aussi plus gras, ce qui offre 2 avantages : d'abord il hydrate plus; ensuite, ce gras traverse le coton et permet une deuxième application lorsqu'on le replie, sans rajouter de produit. Je suis donc pour le moment très satisfaite de cette réalisation !

Petite chose à améliorer : la bouteille dans laquelle je le stocke pour le moment n'est pas du tout pratique, je vais donc investir dans un flacon pompe pour une utilisation plus facile.

Évidemment on peut tout à fait personnaliser son liniment en ajoutant un parfum naturel (une maman sur un autre blog à rajouté de la vanille tonka, pourquoi pas). On peut aussi obtenir une texture plus crémeuse en ajoutant à la formule de la cire d'abeille. Ou encore choisir une huile plus précieuse, avec un parfum plus agréable, où des propriétés différentes. Étant déjà habituée au liniment et au savon d'alep dont  le parfum n'est pas très commercial, et ayant pris le parti de réaliser un produit simple, dont le coût des matières se limiterait à l'essentiel nécessaire pour garantir le bien-être de mes bébés, je ne ressens pas le besoin d'ajouter quoi que ce soit pour le moment.

En revanche, pour les mamans au budget très serré, il est possible de remplacer l'huile d'olive par le tournesol. Il est un peu moins hydratant, donc il vaut mieux l'utiliser pour un bébé n'ayant pas de problèmes de peau. Je pense qu'une formule avec 50% de chaque huile permettrait de baisser encore le coût sans perdre en qualité. C'est un test que je ferai probablement. Pour  le moment je n'ai pas trouvé une huile de tournesol bio de production certifiée à un prix vraiment plus intéressant que l'huile d'olive. Quelle que soit l'huile que vous choisissez, attention aux huiles bio de marque distributeur, qui proviennent souvent de pays ou les standards de production biologique ne sont pas aussi rigoureux qu'en Europe !


dimanche 7 juin 2015

Maman veut du liniment bio pas cher !!



Voici enfin les résultats d'un projet sur lequel je travaille (si on lit entre les lignes ça donne "je m'arrache les cheveux") depuis quelques temps déjà ! Du liniment de haute qualité, moins cher que pas cher !

Non, ce n'est pas le énième tutoriel sur comment faire son liniment soi-même, il y en a déjà plein la toile! Et je n'ai pas non plus trouvé une nouvelle formule révolutionnaire de liniment qui se prépare toute seule ou change les couches à votre place !

Dès ma première grossesse j'avais décidé que ce serait produits naturels ou rien !
Oui, mais ce n'est pas parce qu'on veut le meilleur pour son enfant, qu'on est prêt à dépenser sans compter ! Ici on compte, et même on compare les prix ! A l'époque, j'avais passé des heures sur internet pour trouver le liniment au meilleur prix, frais de port inclus. Depuis j'ai trouvé une parapharmacie qui fait des promotions près de chez moi, et mon liniment me revient aujourd'hui à environ 7€ le litre.

Mais voilà, la première a bien grandi (trop facile !), nous attendons maintenant Bébé2, et j'ai donc décidé de me lancer de nouveaux défis. Depuis quelques temps, je m'intéresse de très près à ce mouvement qu'on appelle Slow Cosmétique, et nous en reparlerons. Nous en reparlerons même souvent !
En bref, le but est de consommer mieux, des produits meilleurs pour nous, pour l'environnement, et pour notre portefeuille (tout un programme!). Faire son liniment soi-même, c'est un bon moyen de moins polluer avec les bouteilles en plastique, et de contrôler rigoureusement ce que l'on met sur le siège de nos enfants ! Parce que si on se penche un peu sur les étiquettes des liniments que l'on achète en pharmacie, bizarrement, on trouve un peu plus de choses que celles initialement prévues dans la formule (eau de chaux et huile d'olive). Un peu de sels d'aluminium par ci, un petit conservateur par là.... Et du coup ce produit qu'on nous avait recommandé comme naturel à la place des vilaines lingettes, il n'est pas si innocent que ça ! On profite de sa bonne réputation, et ni vu ni connu on ajoute des petits ingrédients un peu polémiques pour faire du profit en surfant sur la tendance naturelle !!

Alors je me suis penchée sur la formule du liniment, et j'ai fait un petit calcul. Pour celles qui achètent encore leur liniment de pharmacie au prix du caviar entre 8 et 15€ la bouteille, faire son liniment maison avec de l'huile d'olive bio et de l'eau de chaux achetée en pharmacie (au prix de l'or celle là) représente de toute façon une belle économie. Mais voilà, moi mon liniment je le paye environ 3€ la bouteille de 480ml. Alors entre l'eau de chaux à 3,90€ les 500ml (au mieux!) et l'huile d'olive bio autour de 10€ le litre, on obtenait un prix de revient de 8-9€ le litre, sans compter le temps passé dessus et les autres fournitures nécessaires.

J'ai donc cherché un moyen d'économiser encore sur le coût de fabrication, sans faire baisser la qualité du liniment. On commence par le plus simple : l'huile d'olive. J'ai trouvé une huile d'olive bio chez Naturalia (provenant d'Italie donc respectant les standards européens pour le bio) à 7,99€ le litre. Première partie du contrat remplie, mais le plus dur arrive après ! L'eau de chaux c'est cher ! Et pourtant ça ne coûte pas grand chose à produire (là encore on trouve des tuto partout). La chaux c'est difficile à se procurer. Celle de chez Casto vous oubliez tout de suite, elle n'est pas pure à plus de 95% et dans les 5% restants, on trouve des résidus de métaux lourds. Dans ce cas mieux vaut continuer à acheter votre liniment aux parabens ou aux sels d'aluminium ! On trouve quelques drogueries en ligne qui ne vendent que de très petites quantités. Avec les frais de port (plus chers que la chaux) on arrive à un coût entre 5 et 6€ le litre, qui commence à devenir intéressant. Mais j'ai voulu aller encore plus loin... Et au bout d'une semaine de recherches intenses, j'ai trouvé un laboratoire qui vend de la chaux éteinte (ou hydroxyde de calcium) très pure pour 14,90€ le kg. J'ai donc encore divisé par 2 le prix de ma chaux !  Avec 1kg de chaux je peux faire 200lt de liniment (j'ai un peu de marge !). Soit : 


Ce qui représente le coût de la matière première pour 1l de liniment bio maison. A cela, si on veut aller vraiment jusqu'au bout de la réflexion, il faudra ajouter le coût du matériel (robot ou blender pour une émulsion plus réussie, mais on peut le faire à la main), un peu d'alcool pour désinfecter le matériel, et les éventuels récipients de conservation. Au final on y gagne !

Bilan : du liniment bio de haute qualité à 4,18€ le litre ! Mission accomplie !

J'ai évidemment réalisé et testé mon liniment avant d'écrire cet article. Je vous en ferai donc un petit compte-rendu dès demain.


vendredi 5 juin 2015

Nos activités Montessori estivales : une idée rafraîchissante !



Une chose que Valeria aime par-dessus tout, je vous l'ai déjà dit, c'est manipuler des objets. Mais pas n'importe lesquels : ceux qui normalement ne lui sont pas directement destinés. "Laissez tomber les joujoux pour bébé et autres cubes, moi je veux toucher des vrais trucs !". Et ça tombe bien, tous ces objets merveilleusement exotiques pour une petite fille de presque 18 mois, la maison de Mamine en regorge !! Voici ce que nous avons trouvé aujourd'hui :





"Késaco?"... Une pompe qui sert à remplir les bombes à eau. Elle nous a été offerte par des amis américains mais on en trouve sur internet et dans les magasins de gadget et farces et attrapes. Ça c'est le modèle professionnel pour les grandes familles qui font plein de bêtises !   
"Quel est le rapport avec Montessori ?", me demanderez-vous. Et bien j'y arrive : en pédagogie Montessori, on encourage les activités autour de l'eau. Les jeunes enfants dès 1 an (environ) sont déjà fascinés par l'eau. Ils aiment la manipuler, la verser, la boire, y tremper leurs mains (combien de mamans passent leur temps à éponger la table de la chaise haute ? Moi perso c'est à tous les repas !). On propose d'ailleurs comme activité de vie pratique aux enfants de cet âge là, une bassine d'eau avec un petit savon à leur hauteur, afin qu'ils apprennent par eux-même à maîtriser le lavage des mains.
Aujourd'hui, il me fallait une activité qui absorbe Valeria suffisamment de temps pour que Maman puisse rester plus de 5mn d'affilés dans son transat (Map oblige), et qui tant qu'à faire lui permette de se rafraîchir car à 10h du matin on avait déjà atteint les 30° et mademoiselle commençait à devenir grognon ! Mon petit monstre avait déjà vu cette pompe manipulée par ses oncles et montré un vif intérêt, je savais donc que mon activité aurait du succès. 





J'ai donc mis à sa disposition l'objet de son désir (non satisfait jusque là), je me suis calée dans mon transat, et j'ai observé la scène : cris d'extase, grand sourire satisfait, la demoiselle ne boude pas son plaisir ! 





Elle a vite compris comment fonctionnait le mécanisme ! Et la voilà en action, qui tripote, bidouille, retourne, et arrose généreusement sur son passage (la tablette de Maman qui faisait le reportage photo a faillit se noyer !). On goûte l'eau qui sort de la pompe (pourquoi s'en priver ?). On s'asperge une première fois par erreur, et les 50 suivantes pour le plaisir (et l'avenir de la science !). Une heure plus tard, le réservoir est presque vide, le petit monstre dégoulinant semble émerger du Loch Ness, et tout le monde est rafraîchi, même les chaussures !  

Bilan de l'expérience: Une très belle découverte pour Valeria (aussi plaisant qu'instructif !). Cet "outil" improvisé nous a permis d'étudier la coordination des mouvements et de mettre à profit une saine curiosité pour étudier de nouveaux mécanismes. Nous sommes donc tout à fait dans l'esprit Montessori. Nous avons obtenu un record de concentration pour une petite fille qui poursuit rarement la même activité pendant plus de 10mn (il ne faut pas désespérer, juste trouver la bonne activité !). On peut dire qu'une fois le réservoir vide et la robe trempée le moral était nettement meilleur. Et maman qui n'a pas eu besoin de lui courir derrière a pu se reposer. 
Le contrat est donc rempli, et l'activité adoptée pour l'été !  


jeudi 4 juin 2015

lundi 1 juin 2015

Nos activités Montessori estivales : découverte des fleurs



Puisque nous sommes maintenant à la campagne, j'ai profité de cette belle matinée ensoleillée pour mettre en place une activité de saison dans l'esprit Montessori avec Valeria. Nous avons la chance d'avoir ici un grand parc avec de très nombreuses variétés de plantes et de fleurs. Etant moi-même une grande amoureuse de la nature, grâce à une éducation qui m'a permis de cultiver cet intérêt, j'ai à cœur de transmettre à mes enfants cette valeur essentielle.
Nous voici donc parties pour un rapide tour (Maman doit retourner user la toile de son transat si elle ne veut pas finir à l'hosto), afin de recueillir quelques jolies fleurs de différentes couleurs et aspects. De retour une dizaine de minutes plus tard, nous disposons notre butin sur un plateau de couleur unie, afin de mettre en valeur la couleur et la forme des différentes espèces 


Il y a deux espèces de roses, de la lavande, et des "fleurs des champs" qui proviennent du jardin anglais. L'idée étant de proposer une expérience multi-sensorielle au travers de différentes formes, couleurs et parfums. 


Valeria a adoré ce plateau : elle a d'abord observé les fleurs quelques secondes, les protégeant du chien qui s'approchait avec curiosité, comme si c'était son trésor, puis elle les a reniflées pour voir quel parfum elles avaient (comme elle fait dans le jardin aromatique de Daddy, le papa de Maman). Pour finir, elle se les est appropriées à sa manière... pour jouer avec sa dînette... Pourquoi pas, c'est toujours plus sympa que de cuisiner des cailloux (ou pas... car c'est ce qu'elle a fait ensuite... ) !

Bilan : une expérience intéressante, à renouveler pour que Valeria puisse développer son intérêt pour les fleurs et notamment la richesse esthétique et sensorielle qu'elles offrent. Pour le moment sa concentration est de très courte durée, mais avec le temps elle va probablement s'allonger.
Je vais certainement lui proposer des variations de cette activité, autour des feuilles (car nous avons de très beaux arbres), et des plantes aromatiques pour lesquelles elle montre beaucoup d’intérêt.