jeudi 18 février 2016

La guerre des cheveux - Leçon d'écolonomie pour maman débordée



J'avais promis cet article il y a un moment et le voici enfin : mes secrets de beauté spécial cheveux.5
Je n'ai rien inventé, tout est issu d'informations trouvées sur internet, entre autres le blog Les cheveux de mini, le livre de Julien Kaibeck dont je vous ai déjà parlé sur la Slow Cosmétique, etc.
Par contre j'ai personnellement testé ce dont je vous parle.

Il faut d'abord que vous sachiez que j'ai toujours été assez complexée par mes cheveux, car je fais partie des malheureuses qui n'ont ni les cheveux lisses, ni les cheveux vraiment bouclés. Ils sont épais, ils frisent (bouclent quand j'ai de la chance mais pas uniformément)... en gros quand ils sont courts je ressemble à Mafalda et quand ils sont longs impossible de les lâcher. Adolescente je m'étais résolue à une utilisation intensive du fer à lisser qui était loin d'arranger les choses et me prenait beaucoup de temps, tout ça pour me retrouver encore plus mal coiffée au moindre signe d'humidité (c'est à dire 2 jours sur 3 quand on habite Nantes !).
Et puis j'ai commencé à travailler, et à dépenser tout mon budget dans des produits censés "transformer" mes cheveux, achetés tour à tour chez le coiffeur, dans des magasins spécialisés en Italie, chez Lush, sans compter les tentatives...j'ai tout essayé... sans jamais trouver de solutions satisfaisante.
Puis j'ai eu des enfants, et avant même de décider que je ne voulais plus brûler mes cheveux, je n'avais déjà plus le temps de les lisser. Je me suis donc résolue à les laisser pousser à nouveau. Ça tombait bien : je n'avais plus le temps ni le budget pour le coiffeur ! Pour compenser j'ai essayé (travail oblige aussi) des coiffures un peu plus élaborées que la queue de cheval. Mais à cause de ma nature de cheveux j'étais souvent à la limite du look épouvantail !!!
Et puis un jour je suis tombée sur un article en ligne sur le "no poo". J'ai trouvé ça un peu radical mais le raisonnement était convainquant : ce sont les produits du commerce qui étouffent nos cheveux et créent ce besoin d'utiliser toujours plus de produits, entraînant un cercle vicieux. Si on prend le problème dans l'autre sens en utilisant le moins de produits, le plus naturels possible, on obtient des résultats beaucoup plus concluants. Et comme j'étais enceinte de mon deuxième, j'ai décidé de tenter ma chance. J'ai testé différentes choses :

  • Le lavage au Rhassoul : c'est par là que j'ai commencé d'ailleurs. Alors oui, c'est très bon pour les cheveux mais c'est un peu long. L'application demande du temps : pas idéal pour une maman qui n'a pas le temps. Mais ça m'a permis d'amorcer ma "désintox capillaire".
  • Le rinçage à l'eau froide : c'est vrai que les cheveux semblent plus forts et plus brillants après, mais je n'ai pas tenu au-delà de la belle saison. Je suis frileuse et finir le rinçage avec la tête au-dessus de la baignoire me donnait l'impression de perdre du temps tout en me torturant !
  • Le rinçage au vinaigre : adopté ! En plus de rééquilibrer le cuir chevelu qui a besoin d'acidité, de limiter les démangeaisons et les pellicules, il est aussi anti-calcaire. Je l'utilise en dernier rinçage, mélangé (au pifomètre) dans une bouteille d'1 litre et demi d'eau tiède. On voit vraiment la différence : mes cheveux sont plus doux, plus brillants. L'odeur ne me dérange pas, et elle s'évapore pendant le séchage des cheveux : on ne la sent plus du tout quand ils sont secs. J'achète du vinaigre de cidre bio, et en 1 an j'ai utilisé 2 ou 3 bouteilles pour une dépense totale de moins de 10€ !
  • Espacer les lavages : je me lave maintenant les cheveux 1 fois par semaine max (j'ai tenu jusqu'à 12 jours pendant ma grossesse, grâce aux hormones !). Il faut faire cela progressivement : avant je me lavais les cheveux un jour sur deux. Je suis passée à 2 jours entre chaque lavage, puis 3 et ainsi de suite. Il vaut mieux commencer pendant les vacances car vos cheveux n'apprécient pas tellement au début ! Mais avec un peu de patience (de mémoire environ 1 mois et demi max) cela finit par payer : j'ai réduit mon empreinte écologique, je fais des économies, et mes cheveux n'ont jamais été aussi beaux et forts ! Et en plus (avis aux mamans débordées) j'ai gagné beaucoup de temps : je me lavais les cheveux 3 fois par semaine pendant 10mn, maintenant c'est 1 fois et ça ne dure pas plus longtemps. Imaginez le temps économisé depuis 1 an ! 
  • Les masques maison : je n'avais pas gardé un très bon souvenir de mes tentatives adolescentes de masque à l'oeuf mais j'ai décidé de leur donner une nouvelle chance. Sauf que cette fois j'ai utilisé des ingrédients adaptés aux besoins de mes cheveux. J'ai les cheveux qui manquent surtout d'hydratation : j'ai donc acheté de la glycérine, du gel d'aloe bio, et concocté des masques en les mélangeant avec du yaourt et du miel. Et cette fois le résultat à été à la hauteur de mes espérances ! Bye bye L'Oréal et Le Petit Marseillais, Bonjour le yaourt !
  • Les produits bio : à la base je n'avais rien contre, je trouvais même ça très bien, mais 2 choses avaient jusque là freiné mes élans écologique : le parfum ou plutôt son absence (ou presque), et le coût ! Je sais les parfums des produits du commerce sont synthétiques, mais notre vie entière tourne autour des sensations transmises pas notre odorat, c'était dur d'y renoncer... dur mais pas impossible : j'ai échangé mes cheveux parfumés contre de beaux cheveux ! Il faut un peu de temps pour s'y faire mais je vous assure qu'au bout de quelques temps vous n'y penserez même plus ! La bonne nouvelle c'est pour le coût : en effet, en réduisant la fréquence des lavages, j'allais réduire significativement la quantité de produits utilisée et donc le coût, je pouvais donc me permettre d'acheter des produits bio. Et ça ne m'a pas empêché de faire des économies : en 1 an j'ai acheté 2 bouteilles de 500ml de shampoing (je viens d'entamer la deuxième), et une bouteille de 500ml de démêlant qui n'est pas encore finie. Elles m'ont coûté chacune une dizaine d'euros. Sachant que je dépensais avant entre 10 et 20€ par mois en produits variés, j'ai même fait une belle économie !

Voici donc ma nouvelle routine de soins :



  • Lavage : 1 fois par semaine max. Du shampoing bio pour le cuir chevelu, surtout pas sur les longueurs, j'en mets un peu partout car il mousse peu (on s'y habitue aussi). Ensuite après le rinçage j'applique le baume démêlant sur tout le reste de la chevelure, je passe un coup de peigne, je masse un peu les pointes et je rince bien. Pour finir je rince au vinaigre comme expliqué ci-dessus.
  • Masque: j'essaye d'en faire 1 une fois par semaine avant le shampoing mais je n'ai pas toujours le temps. C'est surtout très important de s'y tenir, avant chaque shampoing, quand on commence la nouvelle routine, pour aider les cheveux à s'y habituer et les débarrasser de tous les silicones et autres saletés : vous aurez moins de mal à les démêler si vous avez les cheveux frisés, secs ou abîmés, et vous verrez plus vite la différence. 



Mes masques préférés  (à faire avant le shampoing)

Mes ingrédients préférés

  • Yaourt : moi j'y ajoute du miel, de la glycérine végétale et parfois du gel d'aloe. On trouve plein de recettes en ligne, à adapter selon vos cheveux. Laisser poser 2h sous un film alimentaire pour un meilleur résultat. Vous ne tiendrez pas plus longtemps parce que malgré les serviettes et autres ça coule et ce n'est pas très agréable, donc à privilégier l'été. Par contre c'est pour moi le plus efficace !
J'ai fait récemment une variante avec 1/2 banane, sans aloe, en mixant bien la préparation et c'est top (parfait pour utiliser un reste de banane à moitié mangée par ma fille de 2 ans et que je n'avais pas vraiment envie de mettre en bouche)
  • Huile de coco : je démêle mes cheveux, j'en mets abondamment en insistant sur les pointes et je laisse poser (1h minimum, jusqu'à toute la nuit, avec une serviette sur l'oreiller). C'est plus pratique quand on est pressée. Les cheveux sont très doux et lisses après. Il faut juste penser à laver les longueurs avec le shampoing dans ce cas sinon ça fait effet gras.
  • Eau de riz : je l'ai découverte récemment, je ne suis donc pas encore une experte. J'ai déjà utilisé de l'eau de cuisson (en pose toute la nuit) et je compte essayer l'eau de rinçage de riz. Les cheveux ont effectivement moins de frisottis. Le premier essai fut vraiment probant, le deuxième un peu moins car les cheveux étaient moins nets une fois secs, après lavage. On peut l'utiliser en rinçage paraît-il mais moi je reste fidèle à mon vinaigre.


Bilan: Je n'ai pas changé de chevelure pour autant (faut pas rêver ils ne seront jamais lisses), mais j'ai enfin fait la paix avec elle. Au bout d'un an de cette routine, je suis enfin satisfaite de mes cheveux : ils sont beaucoup plus brillants, doux et forts (ils sont élastiques au lieu de casser). J'ai en même temps énormément réduit le temps que je leur consacrais : entre la pose du masque et le lavage c'est 20-25mn max par semaine, voire plus. Enfin, j'ai nettement réduit mes dépenses et mon empreinte écologique ! Avant ma salle de bain était remplie de produits tous plus polluants et inutiles les-uns que les autre, maintenant on se limite à l'essentiel !

Maintenant c'est votre tour ! Essayez, vous verrez que ce n'est pas si difficile de s'y mettre ! 

Nota Bene : un pas à la fois, pas la peine de vous débarrasser de tous les produits "polluants" de votre maison en même temps, vous ne tiendrez jamais à moins d'être un ascète qui ne travaille pas et ne sort pas. Passer à l'essentiel demande de changer ses habitudes et s'organiser différemment. Ici nous utilisons encore le gel douche "kkbeurk" pour papa et maman, mais je fais plus attention aux étiquettes.

En revanche, nous passons petit à petit aux produits ménagers naturels depuis quelques mois, et je vous en parle très vite...

Ps : je ne suis pas une hippie, lorsque j'ai débuté ma nouvelle routine, je travaillais dans une boutique de luxe en plein centre de Paris, pas du genre qui vend des bô sacs à main à 200€, du genre qui vend des bô sacs à main à 2000€... Donc c'est à la portée de tous !

vendredi 12 février 2016

Le liniment de maman : petit feedback après 6 mois d'utilisation

Il y a maintenant plus de 6 mois que j'utilise mon liniment maison super "écolonomique", je peux donc enfin vous faire un vrai feedback.

Les + :

  • Il est très économique, malgré l'utilisation d'huile d'olive bio, et avec 2 petites paires de fesses à changer, ce n'est pas anodin !
  • Super qualité : jamais de fesses rouges, que demander de plus ! D'ailleurs quand je suis à court parce que je n'ai pas eu le temps d'en refaire, j'utilise de l'eau tiède à la place, et très vite les rougeurs commencent à apparaître (hasard ? ... Je ne crois pas !)
  • Super texture : la première fois j'avais essayé sans émulsifiant, en me demandant si la texture resterait lisse, et bien je peux vous dire que je n'ai pas changé ma recette ! Elle ne se déphase pas, et j'en fais minimum pour un mois. Je le mets dans un ancien flacon de pousse-mousse (très pratique aussi quand on sort), et le surplus est conservé dans un placard, dans des bouteilles en verre (je recycle les bouteilles d'huile d'olive utilisée pour le liniment tant qu'à faire). Je pense que c'est le mérite du mixage au blender (je le mixe 2 ou 3 fois une minute en le laissant reposer le temps d'étendre une lessive ou autre).
Les - : 
Il faut bien qu'il y en aie... En fait c'est un peu long à faire. Ce n'est pas tant la préparation du liniment lui-même (à part le filtrage de l'eau de chaux mais on peut faire autre chose en attendant, comme écrire cet article par exemple..), c'est le nettoyage et la désinfection des récipients et ustensiles divers qui est un peu longue et fastidieuse. Je vous déconseille de prévoir d'en faire toutes les semaines ! Je fais donc de plus grosses quantités, qui se conservent sans problème et sans ajout d'ingrédient un mois ou 2 (ça n'à jamais duré plus longtemps parce que mes filles sont de véritables petites machines à caca) !
C'est le seul point négatif, rien d'insurmontable en somme, il suffit de s'organiser. Au pire, si vraiment on n'a pas eu le temps, on fait une exception et on file à la pharmacie (je l'ai fait pendant notre déménagement). Mais ça m'a donné encore plus envie de revenir à mon liniment maison !

jeudi 11 février 2016

Allaitement : le manque d'information des professionnels de santé !

Voici une expérience sur l'allaitement que je voudrais partager, parce qu'à l'heure où tous les médias disent qu'il "revient à la mode", et où l'OMS l'encourage plus que jamais, je trouve anormal que des généralistes, qui sont les porte-parole sanitaires de la majeure partie de la population, véhiculent encore des informations inexactes, qui compromettent l'allaitement de beaucoup de femmes peu informées qui leur font confiance !
Je précise que ce n'est pas une attaque contre mon médecin, qui est une femme très compétente par ailleurs. Je souhaite plutôt souligner un manque de la part des autorités sanitaires, qui se contentent de campagnes médias de masse, sans s'assurer des informations véhiculées par les professionnels de santé à qui nous faisons confiance tous les jours, comme les pédiatres et généralistes qui suivent nos enfants !

Voici l'histoire : à la visite des 3 mois de ma fille, ma généraliste la pèse (6,2kg de mémoire), et me pose quelques questions sur la façon dont je la nourris (je l'allaite à la demande). Lorsque je laisse échapper que je la nourris encore la nuit , elle s'écrie que ce n'est pas normal, qu'elle n'a plus besoin de manger la nuit, qu'elle est à la limite (supérieure) de la courbe de croissance et que si ça continue elle pourrait avoir des problèmes de poids. Elle m'a même parlé d'obésité !! Je lui réponds qu'on m'a toujours dit que l'allaitement devait se faire à la demande et qu'au contraire cela diminuait les risques de surpoid. "Pas du tout", me dit-elle, "pas quand ils font ce poids là, il faut arrêter de la nourrir la nuit, donnez-lui un biberon d'eau, elle arrêtera très vite de se réveiller!". Autant vous dire que j'étais choquée ! Moi qui m'étais beaucoup documentée sur l'allaitement, avais passé des heures sur le site de la Leche League, accouché dans un hôpital "Ami des Bébés", allaité déjà un premier enfant, j'ai eu un énorme doute ! Je suis rentrée chez moi confuse, je ne savais plus quoi penser ! Je savais que mon bébé tétait plus par besoin de contact et de succion que par faim, d'ailleurs cela ne dure que 5 à 10mn maxi, une fois dans la nuit. De plus, elle a toujours refusé la tétine et ne suce pas encore son pouce, je risquais donc de la perturber en lui refusant le sein la nuit. J'entendais déjà dans ma tête les hurlements désespérés de mon bébé inconsolable...
Mais comme je suis prudente j'ai cherché à savoir (merci internet !) ce qu'il en était des autres bébés allaités du même âge. Et je n'ai pas eu besoin de chercher longtemps pour être rassurée : apparemment beaucoup de bébés allaités de cet âge là sont dans le haut de la courbe de croissance, et pour cause : Les bébés allaités ont une courbe différente. Ils prennent plus vite les premiers mois et la prise de poids ralentit vers 3/4 mois, c'est exactement le contraire des bébés nourris au bib ! Le problème étant que les carnets de santé des bébés français ont encore les courbes de croissance effectuées à partir d'un échantillon de bébés dans les années 70 ou 80, en plein dans l'époque où la mode était au lait en poudre. Elles ne sont donc pas du tout adaptées au contrôle de l'évolution d'un bébé allaité ! D'ailleurs, en comparant avec la courbe de l'OMS pour les bébés nourris au sein, 6kg pour un bébé de 3 mois c'est pile dans la moyenne (courbe des 50%). Me voilà rassurée et confortée dans mon idée de continuer mon allaitement à la demande, même la nuit ! D'ailleurs 2 mois plus tard, elle est à 7,170kg, ce qui fait moins de 500g par mois depuis.

Après le soulagement, c'est l'agacement qui a pris le dessus... C'est incroyable, et dire que si j'avais été un peu moins informée et convaincue j'aurais peut-être suivi les recommandations de mon médecin, perturbant ainsi le rythme de l'allaitement qui se passait si bien, et le bien-être de ma fille qui passe pour moi avant tout (même avant mon sommeil) ! Cela me met en colère même ! Tout ça à cause d'un manque d'information et d'un carnet de santé pas à jour ! Au lieu de refaire les manuels scolaires pour enlever les accents circonflexe, commencez donc par refaire les carnets de santé,en intégrant les 2 courbes (je respecte celles qui font le choix du lait maternisé) !

Ce cas est loin d'être le seul : la belle-soeur d'une amie a arrêté d'allaiter son fils parce qu'il avait un RGO et que son médecin lui a dit qu'il avait besoin d'un lait épaissi. Grosse erreur ! En effet, le mieux pour un bébé RGO, c'est l'allaitement, car le lait maternel est moins agressif et ses propriétés sont même idéales pour protéger les tissus agressés par les remontées acides. Le lait épaissi n'est à utiliser qu'en remplacement du lait en poudre classique. Arrêter l'allaitement était donc une aberration dans ce cas, surtout que tout se passait bien et que cette femme aurait continué si son médecin ne l'en avait pas dissuadée. Et je sais de quoi je parle : ma première était aussi un bébé RGO, cela a duré jusqu'à l'âge de 14 mois, avec de grosses difficultés, respiration ronronnante en permanence, coucher en position proclive... Je ne suis passée au lait épaissi que lorsque je suis passée en allaitement mixte pour retourner au travail.

Et je connais d'autres cas encore : une autre amie n'a pas allaité son premier, car son médecin lui a dit qu'elle n'avait pas assez de lait, alors qu'il faisait juste un pic de croissance. Au deuxième elle a été mieux suivie et s'est rendue compte de l'erreur qui avait été faite pour le premier. Vous ne trouvez pas que ça fait beaucoup de cas pour une seule personne ?! Combien d'autres y en a-t'il encore ?!!

J'ai lu que l'allaitement permet de grosses économies au système sanitaire, alors soyons logiques : commençons former les professionnels de santé qui suivent nos enfants, et mettre à disposition une documentation médicale à jour ! Ceci afin que toutes les mères qui souhaitent poursuivre l'allaitement puissent le faire, dans de bonnes conditions, quel que soit leur degré de connaissance sur le sujet. Avis au ministre de la santé publique !